Le " Monsieur INDH " de l’administration territoriale

Aziz Dadas est né le 10 août 1956 à Fès et a fréquenté le LMF de 1969 à 1976.

Titulaire d'une licence en sciences politiques, il a rejoint en 1981, le secrétariat général de la préfecture de Casablanca-Anfa, avant d'être intégré, en 1982, en tant qu'administrateur-adjoint dans la même préfecture.

Il a occupé, depuis 1982 le poste de secrétaire général de la commune de Bouknadel à Salé avant de rejoindre, en 1986 l'Ecole de perfectionnement des cadres du Ministère de l'Intérieur, en tant que stagiaire. A l'issue de ce stage, il a été nommé en 1988 chef de cercle attaché au secrétariat général de la province de Settat, chef du cercle de El Borouj en 1990, puis Pacha de la ville de Berrechid dans la même province en 1994.En 1999, il fut nommé par SM le Roi Mohammed VI gouverneur de la préfecture d'Al-Fida-Derb Sultan, poste qu'il a occupé jusqu'à sa nomination par le Souverain au poste de gouverneur attaché à l’administration centrale du Ministère de l’intérieur.

Le gouverneur attaché à l’administration centrale du Ministère de l’intérieur, réputé pour sa fibre sociale sensible et ses qualités avérées de management moderne est le pilote de l’équipe INDH(Initiative Nationale de Développement Humain) chargée de coordonner, d’animer et de suivre l’exécution des projets intégrés dans le cadre du développement humain pour l’ensemble du territoire national. L’engagement d’Aziz Dadas est proportionnel à sa large ouverture vers les capacités modernes à mobiliser à travers l’appel qu’il a lancé aux experts de haut niveau et à la société civile et au monde associatif pour s’impliquer dans le chantier de Règne. Non sans mettre en garde contre toute tentative d’instrumentalisation de la pauvreté et d’exploitation de la précarité dans les localités démunies, ce qu’il s’attachera à combattre en s’appuyant sur les responsables des divisions sociales dans les préfectures et provinces du Royaume .

Démocrate convaincu, Aziz Dadas préconise, avec insistance, la fédération de toutes les volontés que représentent les autorités , les élus de proximité ainsi que les ONG de développement local . Et ce n’est pas tout, puisqu’il incite tous les acteurs, en premier ceux relevant de l’administration territoriale, à s’imprégner de " la culture sociale et de la solidarité ". C’est que notre personnage n’hésite pas à ruer dans les brancards pour stigmatiser toutes les pratiques contraires aux exigences de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion. En cherchant à tordre le cou aux démons de la précarité qui défigurent et saignent nos villes et campagnes. " Il est inconcevable, aujourd’hui, de ramasser un vagabond dans des conditions inhumaines pour le mettre dans une décharge humaine ", s’insurge-t-il. Et c’est pourquoi, souligne-t-il avec force, que la responsabilité de la carte de la précarité urbaine est directement placée sous la haute responsabilité des walis de région. Sûr qu’avec des " Monsieur INDH " de cette trempe, la dynamique de mise à niveau sociale est placée entre les mains expertes d’excellents patriotes et citoyens qui ont juré de défaire la pauvreté au Maroc.